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De jeunes championnes à la défense des prairies 

Dans le cadre de son programme Champions du climat, Wawanesa investit deux millions de dollars par année pour bâtir des communautés plus résilientes face aux changements climatiques. Dans cet article, nous avons le plaisir de vous présenter l’un de nos partenaires, Conservation de la nature Canada, qui travaille d’arrache-pied à la préservation et à la protection des prairies du pays. 

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Plus de 80 % des prairies canadiennes ont disparu. Conservation de la nature Canada (CNC) est en première ligne de la protection de cet environnement menacé et offre aux jeunes la possibilité de découvrir ce travail essentiel. D’ici à 2030, CNC espère réussir à protéger 500 000 hectares de prairies.   

Il ne faut pas se fier aux apparences. Les prairies recèlent beaucoup plus qu’on le croit. Leur apparence calme et modeste dissimule un écosystème vital qui lutte contre le changement climatique. Les prairies absorbent et stockent des milliards de tonnes de carbone, atténuent les inondations et les sécheresses et contribuent à la purification de l’eau.  

Programme de la prochaine génération de leaders de la conservation 

Aussi loin qu’elles se souviennent, Lauren James et Megan Miller ont toujours aimé être dans la nature. Elles ont développé une appréciation encore plus profonde lors d’un stage dans le cadre du programme de la prochaine génération de leaders de la conservation de Conservation de la nature Canada.  

Pendant l’été, les nouvelles diplômées se sont livrées à des activités d’intendance dans les réserves de prairies à herbes hautes de CNC dans l’ensemble du Manitoba. Le soutien de Wawanesa à CNC a permis de financer les deux stagiaires qui travaillent à la conservation des prairies du Canada.  

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Megan Miller et Lauren James, stagiaires du programme de la prochaine génération de leaders de la conservation, arpentent les prairies du sud-est du Manitoba.

Surveillance et recherche sur le terrain 

Lauren s’est concentrée sur les espèces en péril : elle a évalué et surveillé la santé de l’habitat, documenté la taille de la population des espèces et élaboré des plans de gestion de la propriété. 

« Si vous réussissez à trouver ces plantes (en péril), vous savez que la prairie prospère, ce qui est ce que nous voulons. Si ces plantes ne sont pas présentes, nous devons mettre en œuvre un plan de gestion pour tenter de restaurer la prairie indigène », explique Lauren.  

VIDÉO : Découvrez pourquoi les prairies sont considérées comme une forêt à l’envers. Profitez-en également pour en apprendre davantage sur l’expérience de stage de Lauren et de Megan auprès de Conservation de la nature Canada.  

La gestion des terres – une approche pratique 

Autrefois, la gestion des terres dans les prairies se faisait de manière naturelle grâce aux bisons qui broutaient et aux feux qui contrôlaient la croissance des arbres. Aujourd’hui, des prairies saines nécessitent un travail manuel sur le terrain et Megan était prête à relever ce défi.  

L’entretien des prairies comprend le débroussaillage, les brûlages dirigés, la construction et la réparation de clôtures sans danger pour la faune et le soutien du bétail en pâturage des producteurs situés à proximité.    

 « Nous avons adopté un rôle favorisant davantage l’intégration dans lequel les gens qui gèrent les terres assurent aussi leur intendance. Je pense que cela, combiné aux efforts de conservation dirigés par des Autochtones, me donne de l’espoir », déclare Megan.  

Pour en savoir plus sur Conservation de la nature Canada, consultez le site natureconservancy.ca/fr 


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